Hollande avait été élu contre Sarkozy et sa TVA sociale, sa politique de casse sociale au bénéfice des patrons et des fortunes. Et il n'aura pas fallu plus de 6 mois pour que Hollande cède aux sirènes du patronnat qui se prétend à l'agonie. Depuis plusieurs mois on nous serine avec "le choc de compétitivité". Il se traduit aujourd'hui avec les mesures adoptées du rapport Gallois, telles que le transfert des cotisations patronales sur la TVA et la CSG. On parle d'un "choc de confiance". Il n'y a pas d'autre mot: c'est une confiance brisée avec son propre électorat. Hollande risque d'en payer longtemps le coût politique.
